La low-cost irlandaise a commandé 100 Boeing 737 MAX-200 et compte transporter 150 millions de passagers d’ici à 10 ans, contre 82 millions aujourd’hui. Ryanair fait passer son message. Ceux qui pensaient l’an dernier que la compagnie irlandaise avait perdu de sa superbe en affichant des croissances de trafic « à un chiffre », des bénéfices moins juteux que par le passé, et que le modèle était arrivé à bout de souffle, en seront pour leur frais. La low-cost dirigée par Michael O’Leary est là et bien là. Un an après l’achat de 175 Boeing 737-800 classiques, la nouvelle commande de 100 Boeing B737 MAX-200 passée ce lundi (+ 100 en option) en témoigne. De fait, Ryanair devient la compagnie de lancement du B737 MAX 200, la version allongée du B737-800 MAX, laquelle est elle-même la version remotorisée du B737-800 classique. Pouvant accueillir jusqu’à 200 sièges (11 sièges de supplémentaires que le 737-800 Max), le B737 MAX-200 permet, selon Boeing, de baisser la consommation de carburant au siège de 20% par rapport aux avions moyen-courriers actuels (737, A320). « Cette acquisition nous permettra de porter notre flotte à 520 avions d’ici 2024 et de créer 3 000 nouveaux postes de pilotes, membres d’équipage et techniciens en Europe, tout en augmentant notre trafic passagers de 82 millions l’an dernier à plus de 150 millions par an d’ici 2024 », a déclaré Michael O’Leary, le directeur général de Ryanair, qui précise que « ces nouveaux avions serviront à développer la présence de Ryanair dans un plus grand nombre d’aéroports majeurs en Europe ». Exploitant près de 300 avions aujourd’hui, la compagnie entend donc augmenter sa flotte de 73% d’ici à dix ans. Le plan de marche est ambitieux alors que l’Europe est un marché mature. « Même si cette commande servira en partie à remplacer des avions existants, elle montre que Ryanair a toujours une stratégie de croissance », explique à La Tribune Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities. Pour lui, « les livraisons d’appareils vont s’accélérer à partir de 2016 et la compagnie va renouer avec des croissances de capacités plus élevées ». Certes, avec cette nouvelle commande, Ryanair fait un certain nombre de paris : celui de l’attrition de l’offre des compagnies traditionnelles sur le réseau intra-européen, du développement du trafic en Europe de l’est, du feu vert pour la desserte d’Israël (un marché à fort potentiel), de la libéralisation d’ici à quelques années du ciel entre l’Europe et d’autres pays à fort potentiel touristique comme la Tunisie, ou encore sur la réussite de son recentrage sur la clientèle affaires. Avec ce contrat géant d’une valeur de 11 milliards de dollars au prix catalogue, le transporteur irlandais met plus que jamais la pression sur le marché, notamment sur Air France-KLM qui prépare un projet ambitieux pour maintenir sa présence sur le réseau intra-européen. Les ambitions de Ryanair s’invitent naturellement dans les discussions entre la direction d’Air France et les pilotes sur la façon de développer Transavia, la filiale low-cost du groupe tricolore. Pour la direction, le poids actuel des compagnies à bas coûts et leur montée en puissance justifient la décision de muscler fortement et rapidement Transavia en lui donnant les moyens de se battre avec des armes similaires. D’où son intention de faire de Transavia une low-cost paneuropéenne en créant des bases d’exploitation un peu partout en Europe avec du personnel local. Ceci à un rythme extrêmement rapide puisque la direction veut plus que doubler la flotte de Transavia en la faisant passer à environ 115 avions d’ici quatre ans environ contre une cinquantaine aujourd’hui. « Si on passe à 115 avions, on sera dans la course par rapport aux autres low-cost », a déclaré la semaine dernière au comité central d’entreprise le PDG d’Air France-KLM Alexandre de Juniac, selon une source syndicale. Pour la direction, pour avoir une chance de réussir, Transavia France, ne doit pas importer les coûts d’Air France, jugés trop élevés. Autrement dit, la direction exige que les pilotes d’Air France qui iront voler chez Transavia soient engagés aux conditions de travail et de rémunération en vigueur dans cette filiale.
Pas de Rafale pour le Brésil
Le Rafale n’ira pas au Brésil. Le gouvernement brésilien a tranché en faveur de l’avion de chasse Gripen NG du Suédois Saab dans l’appel d’offres portant sur l’achat de 36 appareils, pour un montant estimé à plus de cinq milliards de dollars. L’information a été confirmée, mercredi 18 décembre, par le ministre brésilien de la Défense. Ce choix constitue un sérieux revers pour le Rafale français qui était l’un des appareils en compétition. Retour sur ce nouvel échec pour l’appareil du constructeur Dassault Aviation, qualifié d’invendable. Après plus de dix ans de discussions et de reports en raison de coupes budgétaires, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a finalement opté pour un appareil considéré comme le moins cher des trois choix qui se présentaient à elle. Le Gripen NG était ainsi en concurrence avec le Rafale de Dassault Aviation et le F/A-18 Super Hornet de l’américain Boeing. Le « choix était fondé sur l’équilibre entre trois points : le transfert de technologie, le prix de l’avion et le coût de son entretien », a expliqué le ministre brésilien. Selon la presse locale, le Suédois avait également la préférence des militaires brésiliens. Déçu, le groupe Dassault Aviation a regretté le choix du Brésil, estimant que l’avion de chasse suédois était moins performant que l’appareil français. « Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d’origine tierce, notamment américaine, qui n’appartient pas à la même catégorie que le Rafale. Monomoteur et plus léger, le Gripen n’est pas équivalent en termes de performances et donc de prix », a commenté le constructeur français dans un communiqué publié mercredi soir. Interrogé sur cette question du prix, jugé trop élevé par Brasilia, Olivier Dassault, un des héritiers de l’empire industriel français, a rétorqué sur la chaîne LCI : « Mais il est quatre fois meilleur, la qualité a un prix ! » Selon lui, « cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte ». L’appareil accumule les déceptions, à tel point que Dassault Aviation ne l’a encore jamais exporté. Le constructeur français espère donc beaucoup de New Delhi avec qui il est toujours en négociation pour finaliser la vente de 126 Rafale, dont 108 à assembler par des industriels indiens. La commande est estimée à plus de 12 milliards de dollars. « Je vous rappelle que l’Inde a pris la décision et qu’aujourd’hui, c’est une décision sur le plan technique, mais la décision est prise. Donc il faut arrêter de dire que le Rafale n’est pas vendu, c’est le meilleur avion du monde, dans tous les combats avec les avions américains, suédois, il gagne », s’est encore exclamé Olivier Dassault,
Le challenge de la rénovation des Mirages
Le projet de loi de finances 2016, dans la partie Défense, prévoit le lancement de la phase d’industrialisation de la rénovation à mi-vie de la flotte de Mirage 2000D dès la fin de l’année 2015. Ceux-ci ne seront en effet pas retirés du service actif avant 2030, nécessitant donc quelques travaux de modernisation. Une rénovation « cruciale », selon l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Denis Mercier, qui déclarait en avril 215 que la cible fixée « pour tenir dans la durée » était de 55 Mirage 2000D modernisés. Le PLF 2016 ne rentre pas dans les détails des modifications qui seront apportées aux avions spécialisés dans l’attaque au sol et l’assaut dans la profondeur, mais précise tout de même que la rénovation traitera des « obsolescences techniques », tout en apportant une capacité de tir canon air-sol et de missile d’autoprotection air-air MICA infrarouge. Si le Livre Blanc 2013 prévoyait la livraison de six exemplaires rénovés d’ici la fin de la LPM en 2019, le document concernant le projet de loi de finance 2016 se montre plus vague, se contenant d’évoquer de « premières livraisons » en 2019. L’armée de l’air possède à l’heure actuelle une flotte de 63 Mirage 2000D, dont la mise en service date de 1993. Selon le dernier bilan du général Mercier en avril dernier, 30% du personnel affecté aux 2000D est projeté en opération « en permanence ». Un constat qui a notamment amené à déployer des Mirage 2000N en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal, afin d’alléger la charge sur les aviateurs mettant en œuvre les 2000D. Source: challenge commercial
Swiss développe de nouvelles routes
La compagnie aérienne Swiss dévoile progressivement les dates des routes sur lesquelles ses Boeing 777-300ER seront déployés, New York restant a première à partir du début février 2016. L’arrivée en janvier prochain des neuf Triple Sept dans la flotte de la compagnie aérienne suisse, où ils remplaceront progressivement des Airbus A340-300, se traduit de plus en plus dans les systèmes de réservation au départ de l’aéroport de Zurich-Kloten. New York-JFK sera la première destination du 777-300ER, avec quatre rotations hebdomadaires à partir du 21 février 2016. Sont ensuite programmés des vols vers Montréal le 27 mars, vers Hong Kong le 10 avril, vers Los Angeles le 9 juin (ces trois destinations devenant quotidiennes pendant juillet et août), puis vers Bangkok à compter du 8 juillet, vers Sao Paulo le 1er août et vers San Francisco le 1er septembre. Ces dates peuvent encore changer en fonction des livraisons. La filiale suisse du groupe Lufthansa, qui a commandé pour elle les neuf 777-300ER, a choisi une configuration pour 8 passagers en Première, 62 en classe Affaires et 270 en Economie (340 places au total, 121 de plus que les A340-300 et 104 de plus que les A330-300) ; les nouvelles cabines ont été dévoilées la semaine dernière. Rappelons que tous les 777-300ER disposent d’une connexion sans fil à internet haut-débit. Les six premiers A340 qui quitteront la flotte de Swiss seront restitués à leur société de leasing ; entre 2017 et 2018, trois autres seront mis en service par la filiale Edelweiss Air.
Vol en Mirage (en photo)
Vers un nouveau supersonique
La conquête supersonique reprend et c’est une bonne chose. Le groupe aérospatial américain Lockheed Martin a remporté un contrat de recherche auprès de la Nasa pour travailler sur la conception d’un avion de transport de passagers supersonique silencieux et abordable, selon l’Agence spatiale américaine lundi. Pour les travaux préliminaires sur ce projet, Lockheed Martin recevra environ 20 millions de dollars sur 17 mois. Ce contrat est «un premier pas vers un possible retour des jets de passagers supersoniques, mais plus silencieux et économiques», précise la Nasa. Celle-ci fait apparemment référence au Concorde, le supersonique franco-britannique, dont le dernier vol a eu lieu en 2003, qui était bruyant et cher. «La Nasa travaille dur pour développer des avions de transport plus écologiques, plus sûrs et plus silencieux capables également de voler plus vite», a déclaré le patron de la Nasa, Charles Bolden, en dévoilant ce projet à l’aéroport Ronald Reagan de Washington. Dans le domaine de l’aviation, la Nasa aimerait dans les dix prochaines années réduire la consommation de carburant, les émissions polluantes et le bruit, avec des innovations dans la conception des avions qui s’éloignent des formes conventionnelles. L’équipe qui est menée par Lockheed Martin comprend plusieurs sous-traitants, dont GE Aviation et Tri Models Inc. Une fois que les études de faisabilité auront été effectuées sous la supervision de la Nasa, celle-ci demandera aux entreprises de soumettre des projets pour construire un appareil expérimental pouvant être piloté et capable de voler à des vitesses supersoniques. Selon la Nasa, cet appareil expérimental pourrait voler vers 2020. La Nasa évoque un avion dont la signature sonore s’apparentera à «un battement de coeur», un bruit sourd plutôt qu’un bang perturbateur, caractéristique des vols au-delà de la vitesse du son. «Développer, construire et faire voler un tel appareil expérimental silencieux est la prochaine étape logique dans notre démarche pour permettre à l’industrie aérospatiale de décider de se lancer dans le voyage supersonique destiné au public», a souligné Jaiwon Shin, responsable de la mission sur la recherche aéronautique de la Nasa. Des société privées se sont déjà lancées dans la course au supersonique commercial. La société américaine Aerion, prévoit ainsi de construire un jet supersonique conçu en partenariat avec Airbus, pour lequel elle a déjà un premier client, la compagnie de jets privés Flexjet. Il s’agit d’un petit avion capable de transporter à Mach 1,5 (1.930 km/h) une douzaine de passagers prêts à payer le prix fort. Airbus a aussi imaginé un modèle qui pourrait atteindre 5.500 km/h, un hypothétique projet pour lequel il n’a pour l’instant déposé que des brevets.
Airbus devant Boeing
Grâce à un contrat de dernière minute avec la compagnie à bas coûts Wizz Air, Airbus aura remporté plus de commandes que Boeing au Salon du Bourget cette semaine. L’avionneur européen aurait reçu un total de 54 milliards de dollars de commandes (fermes et options), contre 50,2 milliards pour l’américain. Toutefois, si on ne prend en compte que les commandes fermes, c’est Boeing qui remporte la partie. Airbus aura remporté plus de commandes que Boeing au Salon du Bourget cette semaine, grâce à un contrat de dernière minute avec la compagnie à bas coûts Wizz Air, qui s’ajoute à une demande toujours soutenue des compagnies asiatiques. Airbus affiche 421 commandes au total pour un montant global de 57 milliards de dollars (50 milliards d’euros), contre 331 commandes et 50,2 milliards de dollars pour Boeing. « C’est plus que ce que je prévoyais personnellement », a déclaré Fabrice Brégier, le président exécutif d’Airbus, lors d’une conférence de presse jeudi, quelques minutes après l’annonce d’une commande de 110 avions par Wizz Air, la première compagnie low-cost d’Europe centrale et orientale, un contrat signé après une nuit de négociations. « Cela confirme que la tendance de marché est favorable », a ajouté Fabrice Brégier. Avant le Salon du Bourget, de nombreux observateurs s’attendaient à ce que celui-ci soit moins animé que les précédents, l’accent étant mis davantage sur la volonté des constructeurs d’augmenter leur cadence de production pour livrer des carnets de commandes records que sur la conquête de nouveaux contrats. Fabrice Brégier a ainsi déclaré que les fournisseurs d’Airbus risquaient de perdre du chiffre d’affaires s’ils n’acceptaient pas de s’adapter à l’accélération des cadences et le directeur commercial du groupe européen, John Leahy, a souligné qu’Airbus travaillait déjà avec deux motoristes pour ses monocouloirs. Les industriels présents au Bourget n’ont pas eu l’occasion de faire des annonces majeures sur de nouveaux produits cette année. Airbus a expliqué qu’il continuait d’étudier le bien-fondé de lancer une version remotorisée ou une version allongée de son très gros porteur A380, tandis que Boeing explique n’avoir pris pour l’instant aucune décision sur un éventuel nouveau modèle de milieu de gamme appelé à remplacer le 757. Leur « challenger » canadien Bombardier s’est quant à lui concentré sur la démonstration du nouveau CSeries, qui a effectué au Bourget son premier vol lors d’un salon, mais il n’a enregistré aucune nouvelle commande pour cet avion, avec lequel il entend pourtant défier Airbus comme Boeing sur le marché court-courrier. Bombardier avait toutefois prévenu avant le Salon qu’il ne s’attendait pas à signer des contrats cette semaine. Mais il a publié les résultats d’essais qu’il présente comme supérieurs aux attentes.
Survol de Miami en hélicoptère
Embarquez pour un vol de 15mn au départ de l’héliport de Miami pour découvrir la ville depuis les airs. Vous découvrirez ainsi certaines des plus belles plages de la Côte Est Américaine, ainsi que de nombreux points d’intérêts. Ce tour dure 15mn mais vous pouvez choisir également sur place de rallonger le vol en hélicoptère pour vous permettre d’aller plus loin.
Lors de votre vol en hélicoptère à Miami, vous survolerez notamment les plages de Miami Beach, et du quartier de South Beach, reconnu pour son décor Art Déco, mais aussi le Stadium de l’équipe de football des Miami Dolphins, puis Downtown Miami, et Key Biscayne.
Ce survol de Miami en hélicoptère vous donnera l’envie d’approfondir votre visite sur place et vous offrira un point de vue inégalé pour admirer la ville depuis les airs.
Le tarif est environ de 85 euros pour un vol de 15mn et de 150 euros pour un plus grand tour.
Plus d’infos sur : http://www.miamihelicopter.com
Survol de Barcelone en hélicoptère
Faites un survol de Barcelone en hélicoptère pour admirer la ville catalane et ses monuments de manière panoramique, dans les airs. Si certains des monuments de Barcelone sont impressionnants depuis la terre ferme, ils le sont encore plus depuis les airs, comme la superbe Sagrada Familia. Ce vol en hélicoptère peut se faire soit le matin, ou l’après-midi. Cette expérience de survol en hélicoptère de Barcelone est un moyen idéal de s’orienter pour tous les visiteurs de Barcelone.
Vol en hélicoptère Barcelone – parcours de 15mn
En décollant de l’hélipad sur le port commercial de Barcelone, votre hélicoptère vous emmène survoler la Sagrada Familia, le Parc Guell, le stade de Camp Nou, les plages de Barceloneta, le Port Olympique, la Tour Agbar (le cornichon), le stade Olympique, le parc touristique Tibidabo, mais aussi l’architecture de la ville, de l’Eixample, du port commercial et du Château de Montjuic.
Vol en hélicoptère Barcelone – parcours de 50mn
Vous ferez d’abord le parcours en hélicoptère de 15mn, puis une fois le tour de la ville effectué, vous prendrez la direction de Montserrat à 50km dans les terres, un massif rocailleux très importante dans la culture catalane, avec son monastère. En chemin, vous aurez le plaisir d’admirer les superbes paysages de vallée de Llobregat et de la région de Barcelone.
Pour en savoir + allez sur le site du prestataire de ce vol en hélicoptère à Barcelone.
Des drones pour cartographier les récifs du Mexique
Chercheur à l’Institut des sciences marines et de la pêche de l’Université Veracruzana (UV), José Bello Pineda est un pionnier, au Mexique, dans l’étude et le recensement des récifs coralliens à l’aide d’images satellites et aériennes. Ses travaux ont permis de réaliser la première carte à grande échelle du récif Alacranes, le plus grand récif corallien du golfe du Mexique situé à 130 km au nord des côtes du Yucatan. L’objectif est avant tout de développer des cartes précises des écosystèmes et des espèces qui les composent, afin de fournir aux autorités les outils nécessaires pour la prise de décisions en matière de gestion des récifs coralliens. Si les photos satellites permettent d’avoir une vision à grande échelle du récif, la résolution des images n’est pas assez précise pour étudier certains processus présentant des variations beaucoup plus locales. Depuis 2007, le chercheur étudie donc les récifs du golfe du Mexique grâce à des ballons dirigeables gonflés à l’hélium pour réaliser ses clichés. Depuis peu, il utilise également, avec l’appui d’une équipe de l’Université de la Mer de Puerto Angel, dans l’Etat de Oaxaca, des drones qui lui permettent d’améliorer le processus de collecte des données. La Commission National des Aires Naturelles Protégées (CONAMP) a d’ailleurs utilisé les cartes issues des travaux de José Bello Pineda comme base du premier programme de gestion du Parc national du récif Alacranes.