Ce qui était supposé être la toute dernière entrée sur le marché des compagnies aériennes canadiennes, Canada Jetlines, semble avoir malmené son objectif de voler le 17 décembre 2019. Citant la concurrence déloyale de la filiale à très bas coût de WestJet, Swoop, la société rapports ont indiqué que le personnel avait été licencié et reportait la date de son premier vol. Jetlines n’a pas pu atteindre son objectif d’acquérir les 40 millions de dollars nécessaires au démarrage de ses activités et a immédiatement perdu deux de ses principaux investisseurs, SmartLynx et InHarv ULCC Growth Fund. Les deux compagnies ont exercé leur droit de mettre fin à leur engagement d’investir dans la compagnie aérienne canadienne. Un représentant de SmartLynx a confirmé à AeroTime que l’opérateur ACMI avait mis fin à son investissement dans Canada Jetlines. Tant que la société ne trouvera pas de nouveaux investisseurs pour financer ses opérations, la compagnie à très bas coût ne paiera pas de dépôts sur ses deux appareils Airbus A320, que Jetlines est censé recevoir en novembre La compagnie aérienne a résilié les contrats avec tous les employés, à l’exception des membres de l’équipe centrale qui sont encore en train de parler aux investisseurs. En outre, l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) a également suspendu temporairement la négociation des actions de la compagnie aérienne afin de «garantir un marché juste et ordonné», une pratique courante de l’organisme de réglementation.
Glissez dedans, volez dehors Craignant un nouvel entrant sur le marché, le duopole des compagnies aériennes canadiennes (Air Canada et WestJet) réagira de manière agressive à l’encontre de la tentative de Jetlines de pénétrer ce marché, a expliqué la compagnie. En particulier, la filiale de WestJet, Swoop, abaisse le prix des billets à des niveaux aussi bas que «les coûts évitables» et augmente la capacité «au-delà de ce que le sens économique pourrait dicter». Le rapport suggère que sur les liaisons sur lesquelles Jetlines et Swoop seraient en concurrence, les tarifs sont inférieurs aux coûts d’exploitation des deux compagnies. Sur la base de ce qui précède, La direction de Jetlines a témoigné devant le Bureau canadien de la concurrence de janvier à juillet 2019. Pour cimenter son message concernant la lutte du transporteur à très bas coût contre le duopole, la compagnie aérienne a organisé une manifestation dans le ciel le 24 juillet 2019 et a entamé une pétition visant à «enfin rendre les tarifs aériens canadiens justes». Swoop, qui a fêté son premier anniversaire le 20 juin 2019, dispose d’un réseau de routes et d’une flotte relativement modestes. Il dessert 17 destinations à travers l’Amérique du Nord avec huit Boeing 737NG. Une autre startup, appelée Enerjet, vise également à perturber le duopole au Canada. La société, créée par Tim Morgan, ancien administrateur et chef de l’exploitation de WestJet, en collaboration avec Indigo Partners, qui détient des participations dans plusieurs transporteurs à bas coûts, dont Wizz Air, Les breves aero et un consortium d’investisseurs canadiens ont annoncé leur intention de se lancer en 2019 le 20 décembre 2018.