Chercheur à l’Institut des sciences marines et de la pêche de l’Université Veracruzana (UV), José Bello Pineda est un pionnier, au Mexique, dans l’étude et le recensement des récifs coralliens à l’aide d’images satellites et aériennes. Ses travaux ont permis de réaliser la première carte à grande échelle du récif Alacranes, le plus grand récif corallien du golfe du Mexique situé à 130 km au nord des côtes du Yucatan. L’objectif est avant tout de développer des cartes précises des écosystèmes et des espèces qui les composent, afin de fournir aux autorités les outils nécessaires pour la prise de décisions en matière de gestion des récifs coralliens. Si les photos satellites permettent d’avoir une vision à grande échelle du récif, la résolution des images n’est pas assez précise pour étudier certains processus présentant des variations beaucoup plus locales. Depuis 2007, le chercheur étudie donc les récifs du golfe du Mexique grâce à des ballons dirigeables gonflés à l’hélium pour réaliser ses clichés. Depuis peu, il utilise également, avec l’appui d’une équipe de l’Université de la Mer de Puerto Angel, dans l’Etat de Oaxaca, des drones qui lui permettent d’améliorer le processus de collecte des données. La Commission National des Aires Naturelles Protégées (CONAMP) a d’ailleurs utilisé les cartes issues des travaux de José Bello Pineda comme base du premier programme de gestion du Parc national du récif Alacranes.
Mois : juin 2015
Baisse des recherches du MH370
L’un des bâtiments oeuvrant dans le cadre de la poursuite des recherches du Boeing 777 de Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014, va être incessament sous peu retiré des opérations, de manière définitive. Le navire, GO Phoenix, servait à ravitailler les deux autres vaisseaux utilisés les Fugro Discovery et Fugro Equator. Ces deux derniers, qui ont par ailleurs subi un processus d’hivernisation en prévision des mois à venir dans l’hémisphère sud, ont rejoint le port de Fremantle ou ils ont refait le plein de combustible et de denrées. Actuellement, plus du 3/4 de la zone de recherches s’étendant sur 60 000 km2 ont été examinés par ces bateaux. En l’absence de localisation de l’épave de l’appareil, il est prévu d’étendre cette zone de recherches sur 120 000 km2.